QUÉBEC, le 13 novembre 2025 – Les dirigeants et les membres du conseil d’administration de Makivvik ont rencontré cet après-midi le premier ministre François Legault, le député Ian Lafrenière (Relations avec les Inuits et les Premières Nations, Sécurité publique, région du Nord-du-Québec) ainsi que la présidente Nathalie Roy à l’Assemblée nationale du Québec. Cette rencontre avait pour but de souligner les 50 ans de la signature de la Convention de la Baie James et du Nord québécois (CBJNQ). L’événement a mis en valeur cinq décennies de collaboration entre le Québec et le Nunavik, et a réaffirmé l’importance continue de cette entente pour les droits et la gouvernance des Inuits.
Signée en 1975 par l’Association des Inuits du Nouveau-Québec (AINQ), le Grand Conseil des Cris, les gouvernements du Québec et du Canada ainsi qu’Hydro-Québec, la CBJNQ a marqué un tournant dans l’histoire du Canada. Il s’agissait du premier traité moderne à définir les droits légaux des Inuits et des Cris du Nord québécois, jetant ainsi les bases de l’autodétermination des peuples autochtones au pays. C’est de cette entente qu’est née Makivvik, chargée de gérer les fonds de compensation et de diriger le développement économique et social des Inuits du Nunavik.
Cinquante ans plus tard, la CBJNQ demeure la pierre angulaire de la gouvernance moderne du Nunavik. Les discussions tenues aujourd’hui à Québec ont mis en lumière la nécessité non seulement de renforcer, mais aussi de pleinement respecter les droits des Inuits à mesure que le Nunavik poursuit sa croissance et son développement.
Réfléchissant à l’impact de la signature de la CBJNQ sur le paysage politique du Nunavik, le président Pita Aatami a souligné le courage des Inuits qui se sont levés pour défendre leurs droits :
« Il y a cinquante ans, les Inuits se sont levés pour défendre notre terre, notre langue et notre avenir. Ce moment a réaffirmé notre place dans ce pays et a redéfini la direction même du Canada. Il a garanti que les décisions concernant notre territoire seraient prises avec notre leadership, et il continue d’orienter le travail que nous accomplissons aujourd’hui. »
Il a ajouté que la signature de la Convention représentait une étape historique pour les Inuits :
« Elle a établi un précédent qui a influencé d’autres nations autochtones et transformé la relation entre les peuples autochtones et les gouvernements fédéral et provincial. La CBJNQ demeure un engagement vivant qui définit notre mode de gouvernance et la manière dont les gouvernements assument leurs responsabilités. »
La rencontre à Québec faisait suite à une cérémonie commémorative émotive tenue à Kuujjuaq le mardi 11 novembre, au cours de laquelle les dirigeants de Makivvik ont rendu hommage aux Inuits signataires de la Convention et aux familles de ceux qui nous ont quittés. L’événement, tenu à l’hôtel de ville Katittavik, comprenait une exposition retraçant cinq décennies d’histoire du Nunavik et des personnes qui l’ont façonnée.
Le programme comprenait des allocutions de Pita Aatami et des signataires d’origine, ainsi que la première du documentaire commémoratif:A Nation in the North: Nunavik at 50, produit par Makivvik. La soirée s’est conclue par un concert de l’artiste inuk renommée Elisapie Isaac, dont la performance a célébré la force et l’esprit durables du Nunavik.
Makivvik est fière des progrès réalisés depuis 1975 dans le cadre de la protection et de la promotion des droits des Inuits, et demeure déterminée à faire en sorte que ces fondations continuent de se renforcer dans les années à venir.
Pour plus d’informations sur l’histoire de la CBJNQ, consultez les liens suivants :
https://www.canada.ca/en/impact-assessment-agency/corporate/james-bay-northern-quebec-agreement.html
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Contact:
Katharine Morrill
Directrice des communications, Makivvik
Makivvik est l’organisme chargé de gérer les fonds patrimoniaux des Inuits du Nunavik prévus dans la Convention de la Baie James et du Nord québécois. Le rôle de Makivvik consiste notamment à administrer et à investir ces fonds, ainsi qu’à promouvoir la croissance économique en aidant à la création d’entreprises gérées par les Inuits au Nunavik. Makivvik encourage la préservation de la culture et de la langue inuites, ainsi que la santé, le bien-être, la lutte contre la pauvreté et l’éducation des Inuits dans les communautés.

