social-development

Le développement social au Nunavik doit être considéré dans un contexte de partenariat entre des organismes, dont Makivvik, le gouvernement du Québec et l’Administration régionale Kativik (ARK).

D’une manière générale, la responsabilité relative aux politiques, aux programmes et aux services sociaux a continué de reposer sur le gouvernement du Québec et la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik (RRSSSN) après la signature de la Convention de la Baie James et du Nord québécois. Toutefois, Makivvik a inclus le développement social dans son mandat en s’engageant à assurer la santé et le bien-être des Inuit du Nunavik.

Au cours des 30 dernières années, Makivvik a investi pas moins de 100 millions de dollars dans des programmes communautaires et de développement social, que ce soit dans la construction de gymnases, d’arénas et de piscines ou la mise sur pied de camps pour les jeunes.

Il n’est donc pas surprenant que Makivvik maintienne un engagement ferme à l’égard de ce mandat de base. En fait, Makivvik participe au financement du développement social et communautaire au Nunavik avec l’ARK, la RRSSSN et le gouvernement provincial.

Au cours des 30 dernières années, Makivvik a investi pas moins de 100 millions de dollars dans des programmes communautaires et de développement social, que ce soit dans la construction de gymnases, d’arénas et de piscines ou la mise sur pied de camps pour les jeunes. Tous ces projets avaient pour objectif d’offrir aux jeunes une certaine structure et des programmes favorisant leur épanouissement. Dans la réalisation de ce mandat, Makivvik a aussi investi massivement dans les programmes destinés aux aînés du Nunavik.

En outre, Makivvik soutient également l’Association des jeunes Saputiit, ainsi que l’Association des femmes inuit du Nunavik Saturviit. Saturviit, qui signifie « celles qui donnent de l’espoir », a été créée en 2005 par 14 femmes inuit du Nunavik qui s’étaient réunies à Puvirnituq pour discuter des conditions sociales des femmes dans leur communauté. Leurs préoccupations portent notamment sur la violence familiale, le rôle parental, l’éducation, la langue inuktitut, la défense des droits des enfants, la nécessité d’organiser des ateliers de guérison adaptés aux Inuit et le taux de suicide élevé chez les jeunes. Saturviit a également adopté un manifeste contre la violence au Nunavik.